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En Quête ou Enquête de Foi ?

Une prière à la Vierge Marie pour éloigner les doutes et fortifier sa foi [Aleteia]

© Collection Dagli Orti/Aurimages

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SPIRITUALITÉ

Une prière à la Vierge Marie pour éloigner les doutes et fortifier sa foi

Marzena Devoud - Publié le 14/09/21 - Mis à jour le 15/10/21

La foi est un don de Dieu, mais il ne s’agit pas d’un don magique qui, chaque instant de sa vie, émerveille celui qui l’a reçu. La foi est un exercice, parfois un combat. Et quand le doute envahit l’âme, Marie est le meilleur chemin vers le Christ.

« La douce mais déconcertante pédagogie de Dieu consiste à laisser venir en nous des doutes afin que nous puissions exercer notre foi ! Il nous revient alors de croire en notre foi et de douter de nos doutes. Or, il arrive si souvent que, dans ces circonstances, nous accordions grand crédit à nos doutes et si peu de foi… à notre foi ! », explique le père Nicolas Buttet. Seulement, comment mener à bien ce combat qui, parfois, nous décourage ? Comment vaincre nos propres démons qui semblent si convaincants ?  

S’il y a un seul médiateur entre Dieu et les hommes, à savoir le Christ, Marie est le meilleur chemin pour arriver jusqu’à Lui. Et la victoire, si elle vient, viendra par Marie, comme le souligneJean Paul II dans une de ses méditations, « La victoire viendra par Marie ». Pour sortir vainqueur et plus fort dans sa foi, cette prière à Notre-Dame des Victoires pourra peut-être vous aider :

« Notre-Dame des Victoires,
tu accueilles toujours avec bienveillance la prière de tes enfants.
Obtiens-nous la grâce de participer pleinement
à la victoire de ton Fils ressuscité
en ne faisant aucun obstacle à l’œuvre de l’Esprit Saint en nous.

Cœur Immaculé de Marie,
trésor inépuisable de grâce, nous nous confions à toi,
ainsi que nos familles et ceux qui nous sont chers.
Apprends-nous à répondre oui à Dieu,
dans l’humilité, la pureté du cœur, la simplicité et l’abandon à sa volonté,
pour notre salut et celui du monde entier.

Refuge des pécheurs,
Garde-nous sous ta maternelle protection.
Que par tes mains nous soit donnée la miséricorde divine
pour qu’elle sanctifie notre cœur et celui des pécheurs,
les rendant semblables à celui de Jésus.

Par ton intercession, ô Marie,
fortifie notre foi,
et ravive notre charité.

Amen. »

L' Annonciation - @Renata Sedmakova_shutterstock.com

L' Annonciation - @Renata Sedmakova_shutterstock.com

Le vrai sens de la prière « Je vous salue Marie »

La rédaction d'Aleteia - Publié le 24/03/21

Bien souvent on récite "Je vous salue Marie" à la va-vite, sans penser vraiment à ce qu’on dit. La fête de l’Annonciation célébrée ce 25 mars est une occasion idéale de (re)découvrir son sens profond.

« Quand je récite l’Ave Maria, les cieux sourient, les anges se réjouissent, l’univers est dans la jubilation… », disait saint François d’Assise. Comme lui, des millions de catholiques récitent quotidiennement la prière du Je vous salue Marie. Seulement, nombreux sont ceux qui n’en mesurent pas la profondeur. Pourtant, le Catéchisme de l’Église catholique donne un éclairage sur le sens de cette prière :

C’est à partir de la coopération singulière de Marie à l’action de l’Esprit Saint que les Églises ont développé la prière à la sainte Mère de Dieu, en la centrant sur la personne du Christ manifestée dans ses mystères. Dans les innombrables hymnes et antiennes qui expriment cette prière, deux mouvements alternent habituellement : l’un « magnifie » le Seigneur pour les « grandes choses » qu’il a faites pour son humble servante, et par elle, pour tous les humains (cf. Lc 1, 46-55) ; l’autre confie à la mère de Jésus les supplications et les louanges des enfants de Dieu, puisqu’elle connaît maintenant l’humanité qui en elle est épousée par le Fils de Dieu. (2675)

Ce double mouvement de la prière à Marie a trouvé une expression privilégiée dans la prière de l’Ave Maria :

« Je vous salue Marie »

La salutation de l’ange Gabriel ouvre la prière de l’Ave. C’est Dieu lui-même qui, par l’entremise de son ange, salue Marie. Notre prière ose reprendre la salutation de Marie avec le regard que Dieu a jeté sur son humble servante (cf. Lc 1, 48) pour nous réjouir de la joie qu’il trouve en elle (cf. So 3, 17b).

« Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi » 

Les deux paroles de la salutation de l’ange s’éclairent mutuellement. Marie est pleine de grâce parce que le Seigneur est avec elle. La grâce dont elle est comblée, c’est la présence de celui qui est la source de toute grâce. Marie, en qui vient habiter le Seigneur lui-même, est en personne la fille de Sion, l’arche de l’Alliance, le lieu où réside la gloire du Seigneur. Elle est la demeure de Dieu parmi les hommes (Ap 21, 3). Elle est toute donnée à celui qui vient habiter en elle et qu’elle va donner au monde.

« Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni » 

Après la salutation de l’ange, nous faisons nôtre celle d’Élisabeth. Remplie d’Esprit Saint (Lc 1, 41), Élisabeth est la première dans la longue suite des générations qui déclarent Marie bienheureuse (cf. Lc 1, 48) : Bienheureuse celle qui a cru (Lc 1, 45) ; Marie est bénie entre toutes les femmes parce qu’elle a cru en l’accomplissement de la parole du Seigneur. Abraham, par sa foi, est devenu une bénédiction pour toutes les nations de la terre (Gn 12, 3). Par sa foi, Marie est devenue la mère des croyants grâce à laquelle toutes les nations de la terre reçoivent celui qui est la bénédiction même de Dieu, « Jésus, le fruit béni de tes entrailles ».

 « Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous… »

Avec Élisabeth, nous nous émerveillons : Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? (Lc 1, 43). Parce qu’elle nous donne Jésus son fils, Marie est la Mère de Dieu et notre mère ; nous pouvons lui confier tous nos soucis et nos demandes : elle prie pour nous comme elle a prié pour elle-même : Qu’il me soit fait selon ta parole (Lc 1, 38). En nous confiant à sa prière, nous nous abandonnons avec elle à la volonté de Dieu : « Que ta volonté soit faite. »

« Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort »

En demandant à Marie de prier pour nous, nous nous reconnaissons pauvres pécheurs et nous nous adressons à la « Mère de la miséricorde », à la toute sainte. Nous nous remettons à elle « maintenant », dans l’aujourd’hui de nos vies. Et notre confiance s’élargit pour lui abandonner dès maintenant, « l’heure de notre mort ». Qu’elle y soit présente comme à la mort en croix de son fils, et qu’à l’heure de notre passage elle nous accueille comme notre mère (cf. Jn 19, 27) pour nous conduire à son fils Jésus, en Paradis.

Lire aussi :

Public domain - Vierge à l'Enfant Jésus de Corrègge, vers 1512-1514.

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SPIRITUALITÉ

Les plus beaux textes sur Marie : Jésus en Marie, de Louis-Marie Grignon de Monfort

 

Marzena Devoud - Publié le 09/04/21

Il est parfois plus facile de se tourner vers Marie que vers Jésus. Son image de mère intimide moins que celle du Crucifié. Les saints ne s’y trompent pas : ils savent qu’elle est un des chemins le plus sûr vers Jésus. Ils expriment pour elle leurs paroles souvent les plus affectueuses, les plus poétiques et les plus inspirantes. Comme cette méditation de saint Louis-Marie Grignon de Montfort.

Source d’inspiration inépuisable pour les saints, la Vierge Marie est, pour Louis-Marie Grignon de Montfort (1673-1716), le modèle de l’amour. Fondateur de deux congrégations religieuses dont la Compagnie de Marie, ascète, proche des pauvres, grand prédicateur, il a sillonné l’ouest de la France avec la passion d’évangéliser les campagnes. Sa spiritualité consacre le rôle éminent de Marie, celle qui enfante le Christ et qui, à notre tour, nous enfante dans le Christ.

Jésus en Marie

C’est grâce à Louis-Marie Grignion de Montfort que Jean Paul II a compris que l’authentique dévotion à la Mère de Dieu est véritablement christocentrique : « La lecture du Traité de la vraie dévotion a marqué dans ma vie un tournant décisif. Je me suis aperçu de quelque chose de fondamental. Il s’en est suivi que la dévotion de mon enfance et même de mon adolescence envers la Mère du Christ a fait place à une nouvelle attitude, une dévotion venue du plus profond de ma foi, comme du cœur même de la réalité trinitaire et christologique”, écrit-il en 2004 dans une lettre adressée religieux et religieuses des familles montfortaines. On peut saisir le sens de l’authentique dévotion mariale dans cette méditation du saint français :

« C’est par Marie que le salut du monde a commencé, et c’est par Marie qu’il doit être consommé. Marie n’a presque point paru dans le premier avènement de Jésus Christ, afin que les hommes, encore peu instruits et éclairés sur la personne de son fils, ne s’éloignassent de la vérité, en s’attachant trop fortement et trop grossièrement à elle, ce qui apparemment serait arrivé si elle avait été connue, à cause des charmes admirables que le Très-Haut avait mis en son extérieur […]

« Mais dans le second avènement du Christ, Marie doit être connue et révélée par le Saint-Esprit afin de faire par elle connaître, aimer et servir Jésus Christ, les raisons qui ont porté le Saint-Esprit à cacher son Épouse pendant sa vie, et à ne la révéler que bien peu depuis la prédication de l’Évangile, ne subsistant plus » (VD 49).

« Si donc, comme il est certain, la connaissance et le règne de Jésus Christ arrivent dans le monde, ce ne sera qu’une suite nécessaire de la connaissance et du règne de la Très Sainte Vierge Marie, qui l’a mis au monde la première fois et le fera éclater la seconde » (VD 50). (Traité de la vraie dévotion)

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