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En Quête ou Enquête de Foi ?

Nous sommes entrés dans l’octave de Noël (Aleteia)

© ALBERTO PIZZOLI / AFP

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SPIRITUALITÉ

Nous sommes entrés dans l’octave de Noël

Joseph Vallançon - publié le 29/12/17 - mis à jour le 22/11/21

Depuis le 25 décembre, nous sommes entrés dans une période appelée "octave". Pour la comprendre, replongeons-nous dans la signification de ces jours qui courent de Noël au 1er janvier.

L’octave de Noël vient du latin octavus (« huitième ») ; cette période représente les huit jours ponctuant la Nativité jusqu’au jour octave de Noël, c’est-à-dire de la solennité de Marie, Mère de Dieu. Fêtée le 1er janvier, cette journée est aussi la journée mondiale de la paix. Huit jours denses, festifs, familiaux et fraternels qui laissent quand même percevoir le futur mystère de la Croix.

La fête de saint Étienne, le lendemain de Noël est celle du premier martyr catholique. Le surlendemain, le 28 décembre, est celle des saints Innocents, ces petits-enfants que le roi Hérode jaloux de sa royauté et ne voulant pas être disqualifié par l’Enfant-Roi, Jésus, alla débusquer dans toutes les maisons de Palestine pour les éliminer. Si l’Incarnation et la naissance de Jésus à Bethléem est un don, ô combien joyeux et porteur d’espérance pour l’humanité entière, elle laisse entrevoir, comme nous l’enseignent les Écritures et l’Histoire, le mystère de la Passion et de la Résurrection.

Huit jours si intenses

Mais l’Église, sans rien ôter au mystère du Mal, conserve dans la liturgie et l’accompagnement des hommes la tonalité joyeuse propre au don inouï d’un Dieu prenant l’aspect et l’humanité d’un petit Enfant. Au-delà de la racine étymologique latine du mot « octave », pourquoi vivons-nous huit jours si intenses entre le 25 décembre et le 1er janvier ? N’est-ce que parce que les vitrines des magasins et le toit des rues restent illuminés ? N’est-ce que parce que nous continuons de festoyer, de nous réunir en famille ou de « faire la fête » ?

Comme la plupart du temps dans notre culture et dans notre liturgie, il faut trouver l’explication chez les Israélites. On lit en effet dans la Bible, au livre du Lévitique, les prescriptions suivantes : « Le quinzième jour du septième mois, il y aura pendant sept jours la fête des Tentes pour Yahvé. Le premier jour, jour de sainte assemblée, vous ne ferez aucune œuvre servile. Pendant sept jours, vous offrirez un mets à Yahvé. Le huitième jour, il y aura pour vous une sainte assemblée, vous offrirez un mets à Yahvé. C’est jour de réunion, vous ne ferez aucune œuvre servile ».

Deux solennités, deux octaves

Héritière du peuple juif, l’Église catholique a repris cette prescription du jour octave (le « huitième jour ») clôturant une solennité. En l’occurrence, celle de Noël. Mais le mot « octave » désigne aussi toute la durée des huit jours de célébration. Seules, les solennités de Noël et de Pâques ont actuellement une octave. Si le jour octave de Noël est donc bien le 1er janvier — Solennité de Marie, Mère de Dieu —, le jour octave de Pâques est le deuxième dimanche de Pâques appelé aussi dimanche in albis ou dimanche de Quasimodo.

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