18 Avril 2022
Aleteia
Jala Kebbe - publié le 13/04/17
En 1962, Fairouz, la chanteuse libanaise la plus célèbre du monde arabe, sort un album intitulé « Vendredi saint » juste à temps pour les célébrations de la Semaine sainte. Le succès sera colossal et ses chansons deviendront presque aussitôt des classiques de la culture arabe contemporaine. La diva du Levant se glisse à plusieurs reprises derrière le voile de la Vierge Marie, lui prêtant sa voix, versant ses larmes et pleurant son fils bien-aimé.
Dans ce chant, comme dans bien d’autres, Fairouz incarne cette femme qui a vu son fils mourir sous ses yeux. Le refrain est une prière lancinante : « Que sa mort soit la Vie de ceux qui la demandent »… Jésus nous a donné la vie en mourant sur la croix.
Encore une fois la chanteuse se glisse dans la peau de la Vierge en chantant « Ô Chéri ». Elle s’adresse à son fils en le voyant sur la croix : « Dans quel état es-tu, qui t’a donné un verre de vinaigre au lieu d’un peu d’eau… »
Dans ce chant, la chanteuse raconte que le roi des anges a été crucifié. Ils lui ont planté une couronne d’épines. Elle récite à plusieurs reprises : « Nous nous agenouillons devant votre Passion ô Christ alors montrez nous votre Résurrection sacrée ».
Fairouz raconte la souffrance de la Vierge et comment elle a pleuré son fils crucifié.
« Que toutes les générations te louent, mon Sauveur. »